L'Iran dit non au corridor reliant l'Azerbaïdjan à son enclave : Trump s'en mêle !
Ah, l'Iran et ses lubies, toujours à contre-courant ! Cette fois-ci, c'est le projet de corridor reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan qui fait grincer des dents. Et devinez qui est derrière tout ça ? Donald Trump en personne, bien sûr.
Un complot qui met en danger tout le Caucase !
Selon le conseiller principal du Guide suprême iranien, ce fameux corridor serait un véritable complot mettant en danger la sécurité du Caucase du sud. Oui oui, rien que ça ! L'Iran est prêt à tout pour protéger cette région stratégique... de quoi donner des sueurs froides à nos chères diplomates !
Un corridor "Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale" !
Et pour couronner le tout, le corridor portera le nom fantasque de "Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale". Rien que ça ! On peut dire que le président américain a le sens de la mesure. Mais bon, qui sait, peut-être que cette voie sera pavée de bonnes intentions... ou pas. ## L'Iran met en garde contre une intervention étrangère, mais espère quand même que les Etats-Unis auront un peu de pitié
Samedi matin, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, a salué l’accord de paix entre les deux pays, négocié par les Etats-Unis, mais a mis en garde contre « toute intervention étrangère », au vu des droits de développement accordés aux Etats-Unis dans un corridor près de la frontière iranienne.
L’Iran se félicite de « la finalisation du texte de l’accord de paix par les deux pays », mais « exprime également sa préoccupation quant aux conséquences négatives de toute intervention étrangère, sous quelque forme que ce soit, en particulier à proximité des frontières communes », a déclaré le ministère dans un communiqué Abbas Araghtchi a estimé que toute intervention étrangère dans ce contexte risquait de « perturber la sécurité et la stabilité durable de la région ».
L'Iran n'a rien contre le développement, tant que c'est pas trop près de chez lui
Lundi, Ali Akbar Velayati avait averti, sur le réseau social X, que toute tentative des puissances régionales ou extérieures visant à imposer cette zone de transit se heurterait à une « réponse ferme » de la part de l’Iran.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan se disputent depuis des décennies leur frontière et le statut des enclaves situées sur leurs territoires respectifs. Les deux pays sont entrés en guerre à deux reprises au sujet de la région contestée du Haut-Karabakh, que l’Azerbaïdjan a reprise aux forces arméniennes lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant l’exode de plus de 100 000 Arméniens.
Les Etats-Unis ravis d'avoir trouvé un nouvel ami commercial stratégique, au grand dam de la Chine, la Russie et l'Iran
Un haut responsable américain a assuré que l’Arménie ne sortait pas perdante des tractations, y gagnant « un partenaire commercial stratégique énorme » avec les Etats-Unis. « Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l’Iran », a-t-il déclaré sous couvert d’anonymat.