Accord entre Téhéran et l'AIEA
L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont trouvé un nouveau cadre de coopération, mettant fin à la suspension de la collaboration entre les deux parties. Le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, considère cette entente comme "une étape importante dans la bonne direction".
Reprendre les inspections en Iran
Lors d'une réunion au Caire, Rafael Grossi et le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, ont convenu de "modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran" des activités nucléaires. Cette rencontre fait suite à la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l'Iran en juin.
Contexte tendu autour du nucléaire iranien
Le dossier du nucléaire iranien suscite depuis longtemps des tensions entre l'Iran et les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et Israël. Malgré les soupçons de la communauté internationale, l'Iran nie toute ambition militaire nucléaire et met en avant son droit au nucléaire à des fins civiles. ## Un nouvel accord Iran-AIEA en vue d'une plus grande transparence
Abdelatty a exprimé son espoir quant à un accord prometteur entre l'Iran et l'AIEA, visant à établir une relation basée sur la transparence. Il a également souligné le potentiel de cet accord pour apaiser les tensions avec les pays européens menaçant de rétablir des sanctions contre l'Iran, ainsi que pour relancer les négociations entre l'Iran et les États-Unis.
Rencontre positive entre l'Iran et l'AIEA
Les représentants iraniens ont ensuite rencontré le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, qui a salué cette initiative comme étant une étape positive vers la désescalade de la situation actuelle.
Contexte tendu autour du programme nucléaire iranien
Téhéran avait suspendu sa coopération avec l'AIEA suite aux attaques subies sur son territoire en juin. L'Iran reprochait à l'agence de ne pas avoir condamné ces attaques, les considérant comme une provocation. Le retour des inspecteurs de l'AIEA en Iran a contribué à apaiser les tensions, mais certains sites restent inaccessibles depuis les bombardements.