Le combat de Cédric Jubillar pour prouver son innocence : des témoignages accablants et une défense solide

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Cédric Jubillar proclame son innocence

Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, a affirmé une nouvelle fois son innocence en ouverture de son interrogatoire récapitulatif devant les assises du Tarn. Il a déclaré n'avoir jamais levé la main sur elle, insistant sur le fait qu'il ne l'a pas tuée.

Des déclarations catégoriques et un comportement nerveux

Le peintre-plaquiste de 38 ans, vêtu d'un pull gris, a reconnu être impulsif et nerveux, mais a nié tout recours à des violences physiques envers Delphine. Ses réponses lors de l'interrogatoire étaient souvent courtes et parfois évasives, affirmant sa certitude quant à son innocence.

Une préparation de la défense pour un long interrogatoire

Les avocats de Cédric Jubillar se sont préparés pour son long interrogatoire qui devrait durer une bonne partie de la journée de lundi. Les réponses mécaniques de l'accusé depuis le début du procès laissent peu de chances à un revirement dans sa position. ##

Un psychologue évoque l'état d'esprit de M. Jubillar

La cour a entendu le rapport et les réponses d’un psychologue qui a rencontré cinq fois M Jubillar en détention. Ce dernier a souligné que l'accusé avait pu ressentir une sensation de rabaissement dans les semaines précédant la disparition de son épouse en 2020. Il a également évoqué le potentiel lien entre cet état d'esprit et un hypothétique passage à l'acte.

Témoignages accablants devant les assises

Des témoins ont livré des déclarations accablantes à l'encontre de M. Jubillar devant les assises d'Albi. Sa propre mère a rapporté une phrase inquiétante de son fils évoquant l'envie de tuer son épouse. Deux anciennes petites amies ont également raconté des confidences troublantes, mentionnant des gestes ayant causé la mort de Delphine Jubillar.

Réactions de l'accusé face aux accusations

M. Jubillar a tenté de justifier les témoignages à charge en les qualifiant de "blagues". Confronté à ces déclarations accablantes, il a déclaré être le "coupable idéal" et a pointé du doigt l'impact des médias sur son image avant même le procès. Son avocate a souligné qu'il avait tendance à répondre de manière absurde à certaines questions qu'il jugeait déplacées.