Un suspect arrêté dans l’enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles
Jonathan Rinderknecht, 29 ans, est soupçonné d’avoir déclenché un incendie près du quartier de Pacific Palisades. Selon l’enquête, le suspect est un chauffeur Uber qui a déposé des passagers dans la zone d’où le feu est parti lors de la nuit du Nouvel An.
Arrestation d'un suspect dans l'affaire des incendies de Los Angeles

Les autorités américaines ont annoncé mercredi 8 octobre l'arrestation d'un suspect dans l'enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles. Jonathan Rinderknecht, 29 ans, est soupçonné d'avoir déclenché un incendie la nuit du Nouvel An près du quartier de Pacific Palisades. Cet incendie initial, croyant éteint, s'est ravivé le 7 janvier pour dévaster ce quartier huppé de la mégapole californienne.
Des conséquences dramatiques pour Los Angeles
Les incendies de Los Angeles ont coûté la vie à trente et une personnes au total, détruit des milliers d'habitations et forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leur domicile. Le procureur fédéral Bill Essayli a déclaré que "l'inconscience d'une seule personne a causé l'un des pires incendies qu'ait jamais connu Los Angeles, entraînant la mort et des destructions généralisées à Pacific Palisades". Le Palisades Fire, en particulier, a tué douze personnes. ## L'enquête dévoile des éléments clés
L'enquête révèle que M. Rinderknecht, chauffeur Uber, a déposé des passagers à proximité du lieu de l’incendie lors de la nuit du Nouvel An. Les données de géolocalisation montrent qu'il se trouvait à seulement 10 mètres du feu lorsqu'il a tenté de signaler l'incident aux secours, selon les déclarations de M. Essayli.
Des images générées par une IA retrouvées
Des images montrant une ville en flammes, apparemment créées à l'aide d'une intelligence artificielle, ont été découvertes par les enquêteurs. Ces éléments suggèrent une possible préparation de l'incendie dans les semaines précédant l'événement.
Pas de mobile clair pour l'instant
Malgré ces découvertes, les enquêteurs n'ont pas encore identifié de mobile clair. Kenny Cooper, agent de l'ATF, a souligné que les preuves recueillies seraient présentées lors du procès. Il a ajouté que comprendre les motivations du suspect restait un défi, déclarant que "les gens malfaisants font des choses néfastes".