Marche blanche en hommage au psychiatre assassiné en Guadeloupe
Une centaine de professionnels de santé ont défilé en Guadeloupe pour rendre hommage au psychiatre Jean-Michel Gal, assassiné par l'un de ses patients au début du mois de décembre. Vêtus de blanc, ils ont exigé davantage de moyens pour garantir leur sécurité face à l'insécurité en psychiatrie.
Une demande de sécurité renforcée pour les professionnels de santé
Les participants à la marche blanche ont réclamé des locaux adaptés et des effectifs renforcés afin d'assurer leur sécurité au quotidien. Certains, comme Jean-Pierre Baral, infirmier dans le même secteur que le défunt psychiatre, expriment leur colère face à cet acte tragique et au sentiment d'insécurité qui règne dans leur milieu.
Sous le soleil et la pluie, Christelle Antoine brandit une pancarte sur laquelle est écrit : "Votre bien-être notre mission" et "Travailler en sécurité !! Sé sa nou Vlé !!". ## Crise dans le milieu médical
Une professionnelle expérimentée alerte sur la gravité de la situation, réclamant des ressources humaines et matérielles supplémentaires pour assurer un travail efficace.
Appel à des mesures concrètes
L'infirmier Jimmy Louis exprime le souhait que l'événement tragique récent soit un tournant dans la prise en charge extra-hospitalière, soulignant les lacunes du système actuel. Des soignants font part de leurs préoccupations concernant la sécurité des locaux et la proximité avec les patients difficiles.
Solidarité et revendications
Les professionnels de la santé se mobilisent pour soutenir leurs collègues touchés par la tragédie. Une délégation est reçue par l'Agence régionale de santé pour demander à être impliquée dans les actions en cours.