Affrontement judiciaire explosif : Harvard vs l'administration Trump

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Affrontement judiciaire entre Harvard et l'administration Trump

Le bras de fer entre Harvard et l'administration Trump s'intensifie devant le tribunal fédéral du Massachussets, alors qu'une juge demande des explications sur les coupes de 2,6 milliards de dollars de subventions à l'université prestigieuse.

Harvard dénonce une ingérence politique sans précédent

Harvard dénonce une offensive politique de Donald Trump visant à contrôler l'autonomie des universités américaines, suite au gel de subventions fédérales et à la révocation de certifications, prises en représailles contre l'université.

Une bataille juridique aux enjeux multiples

Ce duel judiciaire entre Harvard et l'administration Trump est également un test pour d'autres institutions dans la ligne de mire du gouvernement, comme Columbia. Harvard affirme avoir mis en place des mesures pour protéger la liberté d'expression et académique sur son campus, tout en accusant l'administration Trump d'utiliser les coupes de financement comme un moyen de contrôler ses décisions. ## Affaire Harvard : plaidoyer pour la liberté d'expression

Lundi, devant la juge Burroughs, les avocats des deux camps ont exposé leurs arguments concernant la décision controversée du gouvernement américain de suspendre les subventions à Harvard. Cette affaire a suscité de vives réactions et soulevé des questions sur le respect de la liberté d'expression.

Critiques du président américain

En réaction à cette audience, le président américain a vivement critiqué la juge en charge du dossier, la qualifiant de partialité en raison de sa nomination par Barack Obama. Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a dénoncé une décision déjà prise en faveur de l'université, l'accusant d'antisémitisme, d'antichristianisme et d'antiaméricanisme.

Défense de la liberté d'expression

Parallèlement, des associations de professeurs d'universités, dont Harvard, ont saisi un autre juge pour dénoncer une politique d'expulsions basée sur l'idéologie, allant à l'encontre du premier amendement de la Constitution américaine. Selon elles, les arrestations d'étudiants étrangers, telles que celle de Mahmoud Khalil de l'université Columbia et de Rumeysa Ozturk, visent à réduire les voix critiquant la politique israélienne à Gaza et à affaiblir le débat public.