Harcèlement scolaire : 600 poursuites pénales engagées entre 2022 et la fin de 2024
Environ 600 poursuites pénales ont été engagées entre 2022 et la fin de 2024 pour des cas de harcèlement scolaire, a annoncé le ministre de l'éducation nationale, Edouard Geffray, sur TF1. Selon lui, plus de 4 200 mesures pénales alternatives ont également été prises pour permettre une sanction proportionnée et rapide.

Des mesures adaptées aux mineurs
Ces mesures alternatives peuvent aller de l'interdiction de fréquenter certains lieux ou personnes à de simples rappels à l'ordre, s'adaptant ainsi à l'âge des mineurs. Les poursuites pénales concernent quant à elles les cas qui nécessitent un procès. La loi Balanant de 2022 prévoit des peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende en cas de harcèlement scolaire ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à huit jours, voire sans ITT. ## Mesures pour lutter contre le harcèlement scolaire
Le ministre de l'Éducation nationale, M Geffray, a souligné l'importance de la prévention du harcèlement scolaire. Il a annoncé que des mesures d'exclusion sont mises en place pour les élèves auteurs de harcèlement, évitant ainsi à la victime de changer d'établissement.
Statistiques alarmantes
Une étude de l'association e-Enfance indique que 37% des jeunes sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement, un problème qui touche toutes les tranches d'âge scolaire. Le harcèlement se produit principalement au sein des établissements scolaires, mais également lors d'activités extrascolaires.
Les motifs du harcèlement invoqués par les victimes sont variés, allant de la jalousie à l'envie, en passant par les différences physiques ou de look. Ces discriminations sont une source de préoccupation majeure.
