Attaques contre des entreprises étrangères au Mali
Les djihadistes du Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) multiplient les attaques contre des sites industriels étrangers, en particulier chinois, au Mali. Ils visent à affaiblir la junte au pouvoir à Bamako.
Objectifs du GSIM et conséquences

Le GSIM, affilié à Al-Qaida, a attaqué plusieurs sites industriels étrangers, dont des usines chinoises, pour contraindre les entreprises étrangères à payer des taxes pour leur sécurité et pour nuire à l'image du gouvernement malien. Ces actions ont eu lieu dans la région aurifère de Kayes et ont même touché des industries dans le centre du pays.
Analyse et réactions
Ces attaques n'ont pas pour objectif de s'en prendre spécifiquement aux Chinois, mais plutôt de porter préjudice à l'économie malienne. Selon les experts, la région de Kayes est cruciale pour le GSIM en raison de sa production d'or et de son importance dans les échanges commerciaux avec le Sénégal. L'ONU considère le GSIM comme la principale menace au Sahel. ## Le GSIM soupçonné d'enlèvements d'employés chinois au Mali
Un rapport onusien publié en juillet affirme que le groupe cherche à créer un émirat dans la région
Liam Karr précise que des citoyens chinois ont été enlevés, principalement dans la région de Kayes. La Chine n'a pas confirmé ce nombre mais maintient des contacts étroits avec le gouvernement malien pour chercher et secourir les personnes enlevées.
Risques pour les investissements chinois au Mali
L'offensive du GSIM risque de perturber les liens commerciaux entre le Mali et la Chine, un important partenaire économique. Les investissements chinois dans le pays sont significatifs et Pékin est un partenaire clé pour Bamako.
Les attaques du GSIM surviennent alors que la junte malienne cherche à renforcer son contrôle sur les ressources minières du pays, prenant notamment le contrôle opérationnel de la plus grande mine d'or du pays, Loulo-Gounkoto.