Nouvelle grève au « Parisien » contre un projet de vente au groupe Bolloré
Les salariés du « Parisien-Aujourd’hui en France » ont voté une nouvelle grève jusqu’à mercredi soir pour exiger que la direction respecte ses engagements en matière d’embauches. Cette grève, la deuxième en une semaine, a été votée lors d'une assemblée générale.
Des revendications pour le respect des engagements et contre la vente au groupe Bolloré

120 voix pour, 84 contre et 16 abstentions ont marqué le vote en faveur de la grève. Les syndicats ont également approuvé une « grève des signatures tous les lundis à partir du lundi 6 octobre ». Les revendications des employés du Parisien restent inchangées, exprimant notamment leur opposition à un éventuel projet de vente du quotidien au groupe Bolloré. ## Bolloré et son groupe média
Le groupe Bolloré détient le groupe Canal+, qui inclut CNews, ainsi que des médias dans la presse écrite et la radio, notamment Prisma Media (Voici, Capital, Femme Actuelle) et Lagardère (Europe 1, le Journal du Dimanche).
Syndicats et plan de réorganisation
Les syndicats expriment des inquiétudes quant au remplacement de départs prévus dans le cadre d'un plan de réorganisation par des contrats temporaires tels que des CDD ou des contrats à la pige. Ils demandent 17 remplacements en CDI, suite au départ de 40 personnes lié à ce plan, qui avait entraîné une grève et une motion de défiance en mars.
Engagement pour les conditions de travail
La direction du Parisien-Aujourd'hui en France a promis aux salariés, dans un message interne consulté par l'Agence France-Presse, de rester attentive aux conditions de travail, en cette période jugée "exigeante". Le Parisien est le troisième quotidien le plus vendu en France, avec environ 260 000 exemplaires vendus chaque jour, selon l'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias.