Affaire Grégory : Mise en examen de Jacqueline Jacob, la grand-tante de l’enfant
Quarante et un ans après le meurtre de Grégory Villemin, sa grand-tante Jacqueline Jacob, âgée de 81 ans, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle ». Elle est soupçonnée d'être l'un des corbeaux ayant menacé la famille Villemin pendant des années.

Jacqueline Jacob a été entendue par la justice pendant plus d'une heure et demie d'interrogatoire et a été laissée libre. Son avocat a qualifié les accusations portées contre elle de « lunaires ».
Des expertises graphologiques et stylométriques récentes l'ont désigné comme l'auteur de plusieurs courriers anonymes adressés à la famille Villemin en 1983, dont un qui contenait des menaces directes. ## La stylométrie désigne Jacqueline Jacob comme l'auteure de la lettre de revendication
Les analyses de stylométrie indiquent que Jacqueline Jacob aurait rédigé la lettre de revendication du crime datant de 1984. Le courrier, accompagné d'un appel téléphonique anonyme, exprimait une vengeance envers la famille Villemin. Son beau-frère a même affirmé reconnaître sa voix sur l'enregistrement du corbeau.
Des tensions entre les familles Jacob et Villemin mises en lumière
Les enquêteurs ont mis en lumière les tensions longues et intenses entre les familles Jacob et Villemin, marquées par des jalousies profondes. Malgré les déclarations d'innocence de Jacqueline Jacob, certains éléments incriminent sa participation dans les écrits et les appels anonymes selon les juges enquêteurs.
La défense de Jacqueline Jacob conteste les expertises en stylométrie, soulignant le manque de fiabilité de cette méthode. Le procureur général de Dijon admet que les éléments à charge ne sont pas suffisants pour justifier une mise en examen, malgré les interrogations légitimes sur le rôle de Jacqueline Jacob dans cette affaire.
