Gérald Darmanin souhaite le classement du protoxyde d’azote comme stupéfiant
Le ministre de la justice, Gérald Darmanin, a affirmé son souhait de voir le protoxyde d’azote être considéré comme un produit stupéfiant. Il a également confirmé que le gouvernement travaillait sur des mesures strictes pour encadrer cette substance.
Cette prise de position intervient après une rencontre avec la mère de Mathis, 19 ans, décédé dans un accident impliquant un conducteur sous l'influence de protoxyde d'azote. Cette substance, également connue sous le nom de « gaz hilarant », est actuellement légale à la vente malgré des restrictions pour les mineurs et certains lieux depuis 2021. Cependant, son utilisation peut entraîner des effets néfastes, tels que la perte de contrôle des consommateurs.
Des mesures pour prévenir un usage détourné
Le ministre de l'intérieur, Laurent Nuñez, a évoqué la nécessité de mettre en place des mesures pour empêcher un « usage détourné » du protoxyde d’azote à des fins euphorisantes, le qualifiant de drogue potentielle. Il a rappelé l'existence de propositions de loi sur ce sujet au Parlement et souligné l'importance de réguler l'accès à cette substance pour protéger la population. ## Renforcement des mesures contre le protoxyde d'azote
Le ministre de l'Intérieur a annoncé qu'en l'absence de classement sur la liste des produits stupéfiants, le protoxyde d'azote sera traité comme une drogue dans certains cas. Il a évoqué la possibilité de fermer les commerces le vendant indûment et d'interdire sa consommation sur la voie publique à l'échelle nationale.
Appel à des mesures plus strictes après un drame à Lille
Suite au décès de Mathis à Lille causé par un conducteur ayant consommé du protoxyde d'azote, la famille de la victime demande au gouvernement de limiter la vente de ce produit aux seuls professionnels autorisés, sur présentation de justificatifs.
Position du ministre de l'Intérieur et pistes pour renforcer la répression
Gérald Darmanin se montre en faveur de l'interdiction de consommer du protoxyde d'azote au volant et propose la saisie du véhicule en cas de découverte de cette substance. Il souhaite que la présence de ce gaz soit considérée comme une circonstance aggravante en cas d'accident ou d'homicide involontaire.