Réglement de compte entre frères jumeaux : Ils abattent un arbre en souvenir d'Ilan Halimi
Deux frères jumeaux de 19 ans ont eu une dispute plutôt originale la nuit du 13 au 14 août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Au lieu de se crêper le chignon, ces deux-là ont décidé de s'en prendre à un pauvre olivier planté en mémoire d'Ilan Halimi, le jeune juif torturé à mort en 2006. Quelle originalité, vraiment.
La justice tranchera ce drame botanique en octobre

Les frères, après avoir commis cet acte hautement symbolique, ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement qui aura lieu le 22 octobre. On imagine déjà la tension lors de ce procès épique pour destruction de bien et violation de monument commise en raison de la race, de l'ethnie, de la nation ou de la religion. Un vrai soap opera.
Flashback sur l'affaire Halimi pour les amateurs de drama judiciaire
Rappelons que Ilan Halimi, pauvre ange parti trop tôt, avait été séquestré et torturé en 2006 par un groupe de personnes baptisé le "gang des barbares". Une histoire digne des plus grands scénaristes hollywoodiens, avec la direction de Youssouf Fofana en guest star. Paix à son âme (et à celle de l'olivier). ## La triste saga des arbres en hommage à Ilan Halimi
Décidément, les arbres plantés en hommage à Ilan Halimi n'ont pas de chance. Après avoir été abattu en pleine nuit, celui planté en 2011 pour commémorer sa mémoire a suscité une indignation unanime chez les responsables politiques.
# La vengeance des arbres
"Abattre l'arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c'est chercher à le tuer une deuxième fois", s'est insurgé le président Emmanuel Macron. Apparemment, les arbres sont devenus de redoutables instruments de vengeance.
# Symphonie en hommage à Ilan Halimi
Mathieu Hanotin, président de l’établissement public territorial Plaine Commune, a condamné cet acte de vandalisme, qualifié d'atteinte à la mémoire collective. Il s'est même engagé à replanter un nouvel arbre commémoratif. Une façon poétique de dire que la saga des arbres en hommage à Ilan Halimi est loin d'être terminée.