Des poursuites imminentes dans l'affaire Dubaï Papers : les principaux suspects sur la sellette

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Des poursuites envisagées dans l'affaire "Dubaï Papers"

Le Parquet national financier (PNF) envisage des poursuites dans le cadre des "Dubaï Papers" contre 25 personnes soupçonnées d'avoir participé à un système de fraude fiscale complexe pendant vingt ans.

Selon une source proche du dossier, les poursuites viseraient trois sociétés et vingt-deux individus, dont certains sont considérés comme centraux dans l'affaire.

Réactions des suspects et suites possibles

Lors des auditions, certains suspects ont contesté ou minimisé leur implication présumée, tandis que d'autres ont reconnu partiellement les faits qui leur sont reprochés. Tous ont reçu une note de synthèse du PNF et peuvent émettre des observations avant une décision finale quant aux poursuites éventuelles.

Il est possible que ces poursuites entraînent un procès correctionnel d'ampleur à Paris, compte tenu de la complexité et de la durée de l'affaire.

Contexte et déroulement de l'enquête

L'affaire des "Dubaï Papers", révélée en 2018, repose sur une fuite de documents financiers et a conduit à l'ouverture d'une enquête par le PNF. Le système mis en place aurait permis à de nombreux contribuables de frauder massivement le fisc français.

L'enquête a mis en lumière la création de sociétés de gestion de patrimoine en Suisse et aux Emirats Arabes Unis dans le but de contourner la législation fiscale et de dissimuler des avoirs. ## Affaire BNRDF : Un système de fraude fiscale sophistiqué révélé

La Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF) a révélé l'existence d'un système de fraude fiscale sophistiqué opérant sur une période de plus de vingt ans.

Un réseau complexe dévoilé

Selon les enquêteurs, ce système organisé offrait une assistance massive et systématique à la fraude fiscale et au blanchiment d'argent, en proposant à ses clients une ingénierie financière et juridique adaptée. La figure centrale de ce réseau, Henri de Croy, est considéré comme l'architecte principal.

Des conséquences financières importantes

La BNRDF estime que près de 200 millions d'euros d'avoirs ont été dissimulés au fisc par 322 résidents fiscaux français, entraînant un préjudice estimé à près de 28 millions d'euros pour le trésor public. Des redressements fiscaux et des condamnations ont déjà eu lieu pour certains contribuables impliqués.