Frappe américaine sur un bateau transportant de la drogue près de la République dominicaine
La République dominicaine a confirmé une frappe aérienne des États-Unis contre un bateau transportant de la drogue, à environ 150 kilomètres au sud de l'île Beata. Selon un porte-parole de la direction antidrogue du pays, le navire transportait environ 1 000 kilos de cocaïne.
Une provenance probable du Venezuela

Une source proche de l'enquête a laissé entendre que le bateau venait probablement du Venezuela, soulignant que les ballots détruits lors de la frappe ne correspondaient pas à ceux généralement en provenance de la Colombie. Il a expliqué que les réseaux opérant entre la Colombie et le Venezuela utilisent des embarcations rapides pour acheminer la drogue vers la République dominicaine.
Confirmation de l'ambassade américaine
Une porte-parole de l'ambassade américaine a confirmé que la frappe évoquée par Donald Trump sur le réseau social Truth Social visait un bateau transportant des stupéfiants dans un couloir de narcotrafic connu. Le président américain a rapporté ces derniers jours plusieurs frappes contre des bateaux liés au trafic de drogue, affirmant que ceux-ci représentaient une menace pour les Américains. ## Frappes contre des narcotrafiquants vénézuéliens
Répondant à des accusations de liens avec le narcotrafic, les Etats-Unis ont éliminé trois embarcations vénézuéliennes ces derniers jours. Washington a déployé des navires de guerre dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels.
Récompense pour l'arrestation de Nicolas Maduro
Les Etats-Unis offrent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation du président vénézuélien Nicolas Maduro, qu'ils accusent de liens avec le narcotrafic. Le dirigeant vénézuélien dénonce quant à lui un complot visant un changement de régime.
Contestation de la légalité des frappes
Des experts contestent la légalité des frappes américaines contre des bateaux présentés comme appartenant à des narcotrafiquants, dénonçant un "permis de tuer". Le procureur général du Venezuela a demandé à l'ONU d'enquêter sur ces frappes annoncées par le président Donald Trump.