François Bayrou et l'exécution provisoire des condamnations
En réaction à la condamnation de Nicolas Sarkozy, François Bayrou a exprimé ses préoccupations lors de l'université de rentrée du MoDem.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec exécution provisoire pour des faits liés au financement de sa campagne présidentielle de 2007.
François Bayrou a souligné l'importance de protéger les juges tout en exprimant des doutes sur l'application généralisée de l'exécution provisoire. ## Double degré de juridiction remis en question par l'exécution provisoire
L'ancien Premier ministre François Bayrou a souligné l'impact du principe du double degré de juridiction en appel, qui modifie souvent les décisions de première instance. Selon lui, la généralisation de l'exécution provisoire pourrait compromettre le droit d'appel, remettant en cause les principes démocratiques.
Critiques de Marine Le Pen et conséquences de l'exécution provisoire
Marine Le Pen a également exprimé des critiques quant à la généralisation de l'exécution provisoire, après avoir été condamnée en première instance à cinq ans d'inéligibilité. Cette mesure priverait l'appel de son effet suspensif, ce qui soulève des interrogations quant à sa participation à l'élection présidentielle à venir.