Un Français détenu au Togo dans des conditions inhumaines : un expert-comptable risque jusqu'à trente ans de prison

Date de publication

Media file: 01K4Y/JHN8G/N9W9Q/KZKGH/224SX/R/01K4YJHN8GN9W9QKZKGH224SXR.png

Un Français détenu au Togo pour « atteinte à la sûreté de l’Etat »

Un expert-comptable français âgé de 44 ans, arrêté le 6 juin à Lomé lors de manifestations, risque une lourde condamnation allant jusqu'à trente ans de prison. Sa famille exprime son inquiétude.

Pourquoi Steeve Rouyar a-t-il été arrêté à Lomé ?

Steeve Rouyar, expatrié français au Togo, a été arrêté il y a plus de trois mois à Lomé. Ses proches appellent à sa libération, dénonçant des zones d'ombre entourant son arrestation lors d'une période agitée dans le pays.

Quelles sont les accusations pesant sur lui ?

Alors que le pays était secoué par des manifestations, Steeve Rouyar est poursuivi pour troubles à l'ordre public aggravés, ainsi que pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" - un chef d'accusation qu'il conteste. Son cas soulève des interrogations sur son implication dans les événements politiques locaux, lui, l'expert-comptable sans histoire. ## Aîné d'une famille de cinq, un homme détenu dans des conditions inhumaines au Togo

L'homme en question s'est présenté à plusieurs reprises aux législatives, sans succès, et exprime ses opinions sur les réseaux sociaux. Il partage des publications soutenant des juntes militaires au Mali et au Burkina Faso, critiquant la France.

Conditions de détention alarmantes

Détenu dans des conditions alarmantes, cet homme, originaire de Guadeloupe, est soumis à des traitements inhumains. Son père s'inquiète de son état de santé, affirmant qu'il est affamé, privé de lumière et de promenades, et contraint de dormir à même le sol. Le Quai d'Orsay n'a pas commenté la situation.

Violences et répression au Togo

Des violences ont éclaté au Togo lors de manifestations, faisant plusieurs morts. Alors que l'opposition dénonce une répression violente, le gouvernement togolais affirme respecter l'Etat de droit et appelle à laisser la justice faire son travail.