L'« Alcatraz des alligators » : quand la détention devient un jeu de survie pour les migrants

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L'« Alcatraz des alligators » : une blague à l'américaine

Une juge de Floride a récemment interdit à l'administration Trump et aux autorités de l'État de placer de nouveaux migrants dans le fameux centre de rétention surnommé l'« Alcatraz des alligators ». Il semblerait que les lits superposés, cages grillagées et pavillons de toile blanche n'étaient pas très accueillants pour nos amis les alligators.

Un projet bien pensé... ou pas

C'est en juin dernier que ce centre a été mis en place à la va-vite, sur un aérodrome abandonné au milieu des marécages des Everglades. Les autorités ont tellement bien réfléchi le projet qu'il a suscité la colère des associations environnementales et des défenseurs des droits humains. Une vraie réussite américaine, on vous dit !

Prochain épisode : l'Alcatraz des flamants roses

Ainsi, cette parodie d'Alcatraz va devoir fermer ses portes sous 60 jours. Une décision qui en fera rire plus d'un, sauf peut-être Donald Trump qui rêvait sûrement de tester son projet. Prochaine étape : l'Alcatraz des flamants roses ? Qui sait ce que l'administration Trump nous réserve encore ! ## Un centre de détention pour alligators ?

Ah, la Floride et ses idées farfelues ! Voilà qu'un centre de détention pour alligators fait polémique. Deux associations se rebellent, estimant que les marécages environnants sont menacés. Et pour cause, construire un tel centre sans études d'impact environnemental, il fallait oser !

Alcatraz des alligators

Surnommé l'« Alcatraz des alligators », ce centre est devenu le symbole de la politique migratoire de Donald Trump. Les conditions de détention seraient pires que celles réservées à des animaux, paraît-il. Luis Gonzales, détenu sur place, décrit une situation digne de la pire des tortures : trente personnes entassées dans une cellule mal entretenue, avec des températures à la limite du supportable et des moustiques en guise de colocataires. Ça donne envie de prendre des vacances, n'est-ce pas ?