François Bayrou tire la sonnette d'alarme à l'Assemblée nationale: le pays en danger financier

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Discours de François Bayrou à l'Assemblée nationale

Avant le vote des députés qui pourrait entraîner son départ de Matignon, le premier ministre a tenté d'alerter une nouvelle fois sur l'état des finances publiques. Il a souligné que le « pronostic vital » du pays est « engagé » en raison de son « surendettement ».

Dernier discours en tant que premier ministre

François Bayrou s'est exprimé devant un Hémicycle rempli pour défendre sa demande de vote de confiance. Il a souligné l'importance de cette « épreuve de vérité » et a mis en avant la nécessité de prendre des mesures pour éviter une détérioration de la situation financière du pays. Il a notamment rappelé son plan d'économies de 45 milliards d'euros, rejeté par l'opposition.

Alerte sur la situation des finances publiques

Le premier ministre a déploré l'expansion des dépenses publiques et l'habitude de financer certaines dépenses à crédit. Il a mis en garde contre une « hémorragie » silencieuse et invisible qui appauvrit le pays. François Bayrou a également critiqué les groupes parlementaires opposés à la confiance de son gouvernement. ## Intervention musclée du premier ministre devant l'Assemblée nationale

Le premier ministre a vivement réagi devant les députés, soulignant la responsabilité de chacun face à la réalité économique. Il a notamment mis en garde contre le fardeau financier qui pèsera sur les jeunes générations en raison de la dette contractée par leurs aînés. Cette situation met en péril le contrat de confiance intergénérationnel, selon lui.

Critiques envers la proposition de taxer les plus fortunés

François Bayrou a critiqué la volonté de la gauche de taxer davantage les plus riches, dénonçant une pensée simpliste et stigmatisante à leur égard. Il a souligné le risque d'une fuite des capitaux vers d'autres pays en cas de mise en place de telles mesures, rappelant que certaines formes de fiscalité sont contraires à la constitution.

Appel au compromis pour une meilleure gestion financière

En conclusion, le premier ministre a appelé à un compromis afin de trouver des solutions pour redresser la situation économique actuelle. Il a souligné l'importance d'un soutien mutuel et d'une vision commune pour assurer le sens et l'efficacité des actions du gouvernement.