Le gouverneur de la Banque de France appelle à des mesures d'urgence sur les hauts patrimoines

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Le gouverneur de la Banque de France favorable à des mesures sur les hauts patrimoines

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a souligné la nécessité de prendre des mesures urgentes pour assainir les finances publiques. Dans un entretien au « Parisien », il a appelé à des actions contre l'optimisation fiscale sur les hauts patrimoines dans le budget 2026.

Un problème budgétaire aggravé par la crise politique

Après la dégradation de la note de la dette française par Fitch, le gouverneur a mis en avant l'urgence de résoudre un problème budgétaire exacerbé par la crise politique. Il a souligné la nécessité de ramener le déficit public à 3 % du PIB d'ici 2029.

Mesures fiscales ciblées et exceptionnelles

François Villeroy de Galhau a plaidé pour un "effort partagé" entre l'Etat, les collectivités locales et la Sécurité sociale pour maîtriser les dépenses publiques. Il a également évoqué la possibilité de prendre des mesures fiscales ciblées et exceptionnelles, notamment en matière d'optimisation fiscale sur les hauts patrimoines, tout en veillant à protéger les classes moyennes et les PME. ## Prévision de croissance en hausse à 0,7%, mais perspectives incertaines

La Banque de France a revu à la hausse sa prévision de croissance pour l'année 2025, la faisant passer de 0,6% à 0,7%. Cette croissance est maintenue malgré le ralentissement par rapport à l'année 2024 qui était de 1,1%.

Perspectives futures incertaines malgré un rebond attendu

La croissance au premier semestre est portée par les variations de stocks, mais la Banque de France prévoit un mouvement de déstockage suivi d'un net rebond des exportations dès le troisième trimestre. Cependant, pour les années 2026 et 2027, la croissance devrait s'accélérer moins que prévu.

Facteurs de risque à surveiller pour l'économie française

L'instabilité nationale ainsi qu'un environnement international défavorable, notamment avec le renchérissement de l'euro et le prix élevé du pétrole, posent des risques pour la croissance. Malgré ces défis, la Banque de France reste confiante quant à la capacité du pays à réduire son déficit public.