Hausse exponentielle du nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine en France
Selon les chiffres officiels du ministère de l'agriculture, plus de 2 000 foyers de bovins, ovins et caprins touchés par la fièvre catarrhale ovine ont été recensés en un mois en France, avec une concentration particulière dans l'ouest du pays. La maladie se propage rapidement dans les élevages, entraînant des conséquences graves pour les troupeaux.
Appel à la vaccination par le ministère et la Fédération nationale ovine
Face à cette situation préoccupante, le ministère de l'agriculture et la Fédération nationale ovine ont lancé un appel pressant aux éleveurs pour qu'ils vaccinent en urgence leurs troupeaux de ruminants. La maladie, transmise par des insectes piqueurs, peut causer de la fièvre, des troubles respiratoires, des avortements, ainsi que des impacts à long terme sur la fertilité et la production laitière des animaux.
Prise de mesures pour endiguer la propagation de la maladie
Pour faire face à cette situation, le ministère a commandé sept millions de doses de vaccin contre le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine, permettant de protéger l'ensemble des élevages ovins. Il est crucial, selon la ministre de l'agriculture, Annie Genevard, de vacciner les troupeaux dès à présent pour éviter une propagation plus importante de la maladie. ## Vaccins disponibles mais distribution critiquée
Selon Mme Boudoin, éleveuse en Bretagne, le ministère a mis en place des vaccins gratuits pour lutter contre la FCO 8. Cependant, elle déplore le manque d'anticipation de certains éleveurs qui ne vaccinent pas leurs troupeaux.
Conséquences désastreuses pour la filière ovine
Au printemps dernier, la filière ovine a été fortement impactée par la maladie, entrainant une baisse du nombre d'agneaux et une augmentation des prix. Les éleveurs sont inquiets face à une possible nouvelle crise et appellent à la responsabilité de chacun.
Critiques et demandes de la Confédération Paysanne
La Confédération Paysanne dénonce une distribution tardive de vaccins et demande à l'Etat de reconduire le dispositif d'indemnisation pour tous les élevages touchés par la FCO ou la MHE. Les vétérinaires recommandent quant à eux une vaccination précoce pour éviter une nouvelle vague de contamination.