Triple féminicide en Argentine
Un homme de 28 ans remis aux autorités argentines à l’aéroport de Lima
Un homme âgé de 28 ans a été remis aux autorités argentines à l’aéroport de Lima. Il est suspecté d’être le bras droit de Tony Janzen Valverde, un narcotrafiquant péruvien lui aussi arrêté mercredi, en lien avec le meurtre de trois jeunes femmes à Buenos Aires.

Lima a expulsé un ressortissant argentin jeudi 2 octobre, suspecté d’être le bras droit du commanditaire présumé du triple féminicide perpétré à Buenos Aires et lié selon les autorités argentines au narcotrafic. Menotté et enchaîné, vêtu d’une combinaison orange et d’un gilet pare-balles, Matías Ozorio, 28 ans, a été remis aux autorités argentines à l’aéroport de Lima, au Pérou.
Il avait été arrêté mercredi, en même temps que le commanditaire présumé du crime, Tony Janzen Valverde dit « Petit J », un Péruvien de 20 ans soupçonné d’être un trafiquant qui menait ses activités criminelles depuis Zavaleta, un quartier pauvre du sud de Buenos Aires. Ce dernier, visé par un mandat d’arrêt international, avait été intercepté à 75 kilomètres au sud de Lima, dans un camion transportant du poisson. ## Affaire criminelle à Buenos Aires
M Ozorio, suspecté d’être le bras droit d'un individu impliqué dans les assassinats de trois jeunes femmes à Buenos Aires, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol. Les corps mutilés de Morena Verdi, 20 ans, Brenda del Castillo, 20 ans, et Lara Gutiérrez, 15 ans, ont été découverts la semaine dernière.
Acte de torture diffusé en direct
Les tortures précédant les assassinats ont été filmées et diffusées en direct sur les réseaux sociaux à un groupe restreint de 45 personnes. Selon le ministre de la sécurité de Buenos Aires, il s'agissait d'un message destiné à intimider les membres d'un groupe criminel lié au trafic de drogue.
Procédure d'extradition en cours
Suite à son arrestation au Pérou pour entrée illégale, M Valverde, également impliqué dans cette affaire, devra faire l'objet d'une procédure d'extradition qui pourrait durer entre 30 et 60 jours. Au total, neuf personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de cette affaire qui a profondément choqué l'Argentine.
