Féminicide à Besançon
L'ex-compagnon de la victime, auteur du féminicide à Besançon, a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire suite à ses aveux lors de ses auditions en garde à vue. C'est ce qu'a confirmé Cédric Logelin, procureur de la République de la ville.
Circonstances du drame

Les faits se sont déroulés jeudi matin dans une ancienne cité ouvrière d'un quartier périphérique de Besançon. La victime a été abattue par arme à feu sur le parking de son immeuble. L'auteur du féminicide, souffrant de problèmes psychiatriques, avait un passé judiciaire marqué par des condamnations pour divers délits dont des violences, des dégradations et du harcèlement moral envers une autre femme.
Antécédents du mis en cause
Le suspect avait fait l'objet de plusieurs condamnations entre 2019 et 2024. Il devait répondre à une convocation fin novembre pour une plainte déposée contre lui en février par la victime pour "atteinte à la vie privée". ## Une victime de féminicide avait un dispositif d'alerte
Une trentenaire avait reçu un dispositif "Monshérif" pour alerter en cas de danger, mais les autorités n'étaient pas informées de menaces ou de violence entre la victime et le suspect.
Des chiffres alarmants sur les féminicides en France
En France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou de tentative de féminicide conjugal chaque jour, selon les données de la Mission interministérielle pour la protection des femmes publiées récemment. En 2024, 107 femmes ont été victimes de féminicides conjugaux, 270 de tentatives de féminicides et 906 femmes ont subi du harcèlement de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
Une situation qui appelle à la mobilisation
Ces chiffres, en augmentation par rapport à l'année précédente, soulignent l'urgence de lutter contre les violences faites aux femmes, notamment à l'approche de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre.
