Expulsion d'un militant propalestinien des États-Unis
Une juge américaine a ordonné l’expulsion de Mahmoud Khalil, un militant propalestinien, vers l'Algérie ou la Syrie, suite à une irrégularité dans sa demande de titre de séjour. Il est devenu un symbole de la politique de Donald Trump visant à réprimer le mouvement de soutien à la Palestine sur les campus américains.
La décision rendue publique le mercredi 17 septembre par la juge Jamee Comans de Louisiane pourrait être contestée en appel. Mahmoud Khalil, leader du mouvement de contestation propalestinienne à l'université Columbia, à New York, détenteur d'une carte de résident américain, avait été arrêté le 8 mars à New York par la police fédérale des frontières (ICE) et incarcéré en Louisiane. ## Expulsion toujours en cours pour Mahmoud Khalil
Mahmoud Khalil, devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler le mouvement de soutien à la Palestine sur les campus, est toujours en attente de son expulsion malgré sa libération le 21 juin.
Accusations de soutien au Hamas
L'administration Trump a accusé Mahmoud Khalil d'être un « soutien du Hamas », même s'il est fraîchement diplômé de Columbia, marié à une dentiste américaine et détenteur d'une carte verte de résident permanent. La juge ayant statué sur son cas a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un simple oubli mais d'une tentative délibérée de présenter des faits de manière inexacte.
Mahmoud Khalil a répondu à l'ordre d'expulsion en déclarant à l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) : « il n’est pas surprenant que l’administration Trump continue d’adopter des mesures de rétorsion à mon encontre parce que j’exerce ma liberté d’expression ».