Les charmes de l'état d'urgence au Honduras : quand la terreur devient festive

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L'état d'urgence, cette mesure qui fait des merveilles au Honduras

Ah, le Honduras, ce petit pays d'Amérique centrale où il fait bon vivre en temps d'état d'urgence ! Depuis 2022, les habitants peuvent profiter de violences et d'abus de pouvoir à gogo, le tout dans une ambiance festive d'arrestations sans mandat judiciaire et de présence militaire dans les rues. On ne s'ennuie jamais dans ce charmant pays.

Une ONG boudeuse pointe du doigt les abus de pouvoir

L'organisation non gouvernementale Cristosal a décidé de jouer les trouble-fêtes en dénonçant une "perception accrue d'insécurité" causée par l'état d'urgence. Et oui, apparemment les habitants n'apprécient pas tellement se faire arrêter sans raison et se retrouver face à des matraques un peu trop zélées. On ne peut plus rien faire tranquille de nos jours.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes... ou pas

Entre décembre 2022 et avril 2025, le bureau du Commissaire national des droits humains du Honduras a enregistré 924 plaintes pour des "abus" policiers. Mais bon, qui n'aime pas se faire tabasser un peu de temps en temps ? Cela donne du piment à la vie quotidienne. Quelle ambiance chaleureuse et conviviale dans ce charmant petit pays ! ## Encore un État généreux envers ses citoyens

Ah le Salvador, ce magnifique pays où l'État a tellement à cœur le bien-être de ses citoyens qu'il prolonge la mesure autorisant les arrestations sans mandat judiciaire. Parce qu'après tout, pourquoi se compliquer la vie avec des procédures légales quand on peut juste envoyer les forces de l'ordre pour arrêter qui on veut ?

Des mesures qui fonctionnent à merveille

Le ministère de la sécurité se félicite des résultats de l'état d'urgence, affirmant avoir réduit les homicides de 25%. Cela semble presque trop beau pour être vrai, mais bon, si le ministère le dit, ça doit être vrai, non ? On a juste à fermer les yeux sur ce qui se passe en coulisses, comme l'extorsion qui continue et les petits commerces qui ferment à cause de la terreur des gangs.

Quand l'ONG Cristosal n'a plus sa place

Ah, l'ONG Cristosal, cette bande de rabat-joie qui osait critiquer le gouvernement de M. Bukele. Forcés à l'exil, ils se permettent encore de dénoncer l'escalade répressive du gouvernement. Mais bon, pourquoi écouter des experts quand on peut se contenter des beaux discours officiels, n'est-ce pas ?