Eric Zemmour confirmé condamné pour provocation à la haine
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi d'Eric Zemmour contre sa condamnation pour complicité d'injure publique et provocation à la haine pour ses propos sur les mineurs isolés, prononcée en 2020 sur CNews. Cette décision rend la condamnation définitive.
Recours également rejeté pour diffamation envers un avocat

Un autre recours du président de Reconquête ! a été rejeté par la Cour de cassation, concernant une condamnation pour diffamation envers l'avocat Patrick Klugman. Eric Zemmour avait accusé ce dernier de vouloir étouffer une affaire impliquant Jeremie Cohen, un jeune homme juif décédé tragiquement en 2022.
Des propos jugés excessifs par la justice
Les propos d'Eric Zemmour sur les mineurs isolés, déclarés en septembre 2020, ont été jugés comme dépassant les limites admissibles à la liberté d'expression par la cour d'appel de Paris en 2024. La Cour de cassation a confirmé cette condamnation, soulignant le caractère général et violent des propos du polémiste. ## Condamnation et sanctions financières
Eric Zemmour a été condamné pour complicité à une amende de 10 000 euros, conformément au droit de la presse. Le directeur de la publication de CNews a pour sa part écopé d'une amende de 3 000 euros. La chaîne CNews a également été sanctionnée d'une amende de 200 000 euros par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, une décision confirmée par le Conseil d'Etat en 2022 malgré son appel rejeté par la Cour européenne des droits de l'homme en janvier.
Affaire de diffamation
Dans une autre affaire, Eric Zemmour a été condamné à une amende de 1 000 euros pour diffamation, tant en première instance qu'en appel. Le 5 avril 2022, juste avant le premier tour de la présidentielle, il avait déclaré sur France 2 que le père de Jeremie Cohen avait contacté et lui aurait confié que son avocat Klugman cherchait à étouffer l'affaire concernant la mort de son fils. Le jeune homme de 31 ans, porteur d'un handicap léger, avait été percuté par un tramway à Bobigny après avoir été agressé par des jeunes. Malgré les spéculations de Zemmour sur un éventuel motif religieux, le parquet n'a trouvé aucun élément pour étayer cette thèse.
