Le futur incertain de l'équipe cycliste Arkéa-B&B Hotels
L'équipe cycliste Arkéa-B&B Hotels se retrouve dans une situation délicate en ce début d'automne. Faute de repreneur, la formation bretonne n'a pas déposé de demande de licence auprès de l'Union cycliste internationale avant la date butoir du 15 octobre.
Une équipe en danger de disparition
Le manageur de l'équipe, Emmanuel Hubert, a expliqué qu'aucune démarche n'avait été entreprise faute de soutien financier. La possibilité de voir l'équipe disparaître à la fin de l'année est de plus en plus probable, bien qu'une option en tant qu'équipe amateurs reste envisageable.
Un avenir incertain pour une équipe complète
Arkéa-B&B Hotels, qui compte une équipe masculine en World Tour et des formations féminine et de développement, risque de ne pas figurer dans la liste de l'UCI pour la prochaine saison. Malgré vingt ans d'existence, l'équipe pourrait donc mettre fin à son parcours professionnel dans le peloton. ## Equipe cycliste Arkéa-Samsic : un avenir incertain
Certains coureurs ont trouvé refuge ailleurs, tandis que d'autres se retrouvent sans contrat pour la saison prochaine, contraignant certains à redescendre en amateurs ou à faire face au chômage. Des membres de l'équipe technique sont également touchés par cette situation, avec un total de 150 salariés impactés.
Recherche de nouveaux partenaires pour poursuivre l'aventure
Après l'annonce du retrait du sponsoring d'Arkéa-B&B Hotels à la fin de l'année 2025, Emmanuel Hubert s'est activement lancé dans la quête de nouveaux partenaires. Estimant qu'il faudrait entre 20 et 30 millions d'euros pour maintenir l'équipe en vie, malgré un bon Tour de France, l'équipe n'a pas réussi à concrétiser les pistes de financement, laissant ainsi les coureurs libres de s'engager ailleurs.
Un contexte difficile pour les formations cyclistes françaises
Cette possible disparition de l'équipe Arkéa-Samsic s'inscrit dans un contexte critique pour les équipes françaises, avec la menace de rétrogradation de la Cofidis en deuxième division et l'arrêt du partenariat entre TotalEnergies et la structure vendéenne de Jean-René Bernaudeau prévu pour la fin de l'année 2026.