Crise en Equateur : l'armée déployée à Quito pour contenir les manifestations indigènes et préserver la sécurité

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Crise en Equateur : l'armée déployée à Quito pour contenir les manifestations indigènes

L'armée équatorienne a commencé le déploiement de 3 000 militaires à Quito pour maintenir l'ordre face aux manifestations menées par la Confédération des nationalités indigènes de l'Equateur (Conaie). Cette organisation proteste contre la hausse du prix du diesel, passant de 1,80 à 2,80 dollars le gallon.

Un affrontement entre le président et les peuples indigènes

Depuis la mi-septembre, les membres de la Conaie ont organisé des blocages routiers pour contester la suppression de la subvention au diesel. Cette mesure aggrave la situation de la communauté indigène selon eux. Cette crise oppose un président autoritaire refusant le dialogue à un secteur indigène obstiné cherchant à obtenir des droits par la force.

Les affrontements ont déjà entraîné la mort d'un manifestant et blessé 160 personnes, civils, militaires et policiers, dans les environs de Quito. ## Plus de 110 arrestations en Équateur lors de manifestations

Selon les chiffres officiels et des ONG, plus de 110 personnes ont été arrêtées en Équateur lors de manifestations. Le chef de la Conaie, Marlon Vargas, a annoncé une radicalisation du mouvement en déclarant que "nous occuperons" Quito si nécessaire.

L'état d'urgence déclaré par le président équatorien

Le président équatorien, Daniel Noboa, a invoqué l'état d'urgence et ordonné le déploiement de l'armée dans plusieurs provinces du pays, y compris celle de la capitale. Il a déclaré que "personne ne peut prendre la capitale par la force" et a indiqué que des moyens aériens et terrestres étaient déployés pour "préserver la sécurité" à Quito.

Les forces armées ont affirmé qu'elles n'autoriseront pas le chaos, le vandalisme, ni la destruction de biens publics et privés. Des images ont montré des soldats patrouillant dans le centre historique de la ville, où le siège présidentiel est entouré de barrières de sécurité.