Enquête explosive sur les liens entre personnel politique et crime organisé en Afrique du Sud

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Afrique du Sud : enquête sur la collusion entre personnel politique et crime organisé

Une commission d'enquête judiciaire a débuté ses auditions publiques en Afrique du Sud pour examiner les liens présumés entre personnel politique et crime organisé.

La première économie du continent africain est confrontée à une criminalité incontrôlée et à des scandales de corruption alimentés par des réseaux criminels puissants.

Premier témoin : chef de la police régionale accusant un ministre

Le chef de la police régionale de la province du KwaZulu-Natal a accusé son ministre d'avoir des liens avec un homme d'affaires accusé de corruption et d'avoir contribué à enterrer plus de 100 enquêtes criminelles. Le ministre a été mis en congé par le président en réponse à ces allégations. ## Risque d'effondrement du système judiciaire

Le policier Nhlanhla Mkhwanazi est auditionné pendant plusieurs jours, accusant le ministre de la police de corruption. Il affirme que des interférences politiques contribuent à affaiblir le système judiciaire, mettant en péril son efficacité.

Réponse du ministre et commission d'enquête

Le ministre Senzo Mchunu rejette fermement les accusations portées contre lui et devra témoigner devant la commission Madlanga. Cette commission vise à investiguer sur la criminalité, les interférences politiques et la corruption au sein du système judiciaire. Des rapports sont attendus dans les prochains mois pour éclaircir la situation.

Incertitude quant aux changements à venir

Les recommandations de la commission ne sont que consultatives et leur mise en œuvre dépendra du président Ramaphosa. Certains Sud-Africains doutent de l'impact réel que cette enquête pourra avoir sur la situation actuelle.