Affaire Rachida Dati : Enquête ouverte pour non-déclaration de bijoux

Date de publication

Media file: 01K59/6G33S/G6YJV/NYCZ0/ADGQH/K/01K596G33SG6YJVNYCZ0ADGQHK.png

Enquête ouverte sur Rachida Dati pour non-déclaration de bijoux

Une enquête a été ouverte concernant des bijoux que la ministre de la culture démissionnaire, Rachida Dati, aurait omis de déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a annoncé le parquet de Paris.

Cette enquête a été confiée à la brigade financière et anticorruption (BFAC) de la police judiciaire de la préfecture de police, suite à des signalements dénonçant une éventuelle infraction de non-déclaration de bijoux à la HATVP. La HATVP a le pouvoir de saisir la justice en cas de détection d'une intention frauduleuse ou d'une omission importante.

Selon le quotidien Libération, Rachida Dati aurait omis de déclarer 19 pièces de joaillerie d'une valeur totale de 420 000 euros, détenues depuis 2017, dans sa déclaration de patrimoine à la HATVP. Il est rappelé que les responsables politiques doivent déclarer leurs bijoux lorsque leur valeur individuelle dépasse 10 000 euros. ## Affaire Rachida Dati : déclaration de patrimoine et plainte pour diffamation

Au début du mois de mai, Rachida Dati avait affirmé qu'elle n'avait rien à régulariser dans sa déclaration de patrimoine. Elle avait déclaré sur France Inter n'avoir jamais été prise en défaut sur aucune déclaration et comptait porter plainte pour diffamation.

Déclaration de bijoux non déclarés

En septembre, le média en ligne Blast a révélé que près de trente bijoux d'une valeur de 600 000 euros n'avaient pas été déclarés par Rachida Dati. La défense de la ministre a qualifié ce chiffre d'« farfelu » en réponse à Blast.

Renvoi au tribunal correctionnel de Paris

Rachida Dati a également été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris durant l'été, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour des faits de corruption et trafic d'influence.