Enquête sur les airbags Takata : Toyota, Volkswagen et BMW dans la ligne de mire des juges français

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Enquête sur les airbags Takata : Toyota, Volkswagen et BMW ciblés par des juges français

Après Stellantis, Toyota, Volkswagen et BMW font l'objet d'une enquête en France pour leur potentiel manque de réactivité face aux airbags défaillants de la marque Takata.

Le parquet de la juridiction interrégionale spécialisée de Paris a confirmé cette information, soulignant l'ampleur du dossier et son importance pour la juridiction parisienne.

Des enquêtes ont été ouvertes à la suite de plaintes dénonçant des pratiques commerciales trompeuses et une mise en danger délibérée de la vie d'autrui. Les constructeurs sont accusés d'avoir ignoré le problème pendant des années. ## Les juges d’instruction se penchent sur la responsabilité des constructeurs

Selon une source proche du dossier, les juges d’instruction vont examiner la responsabilité de l’administration ainsi que des constructeurs concernant d'éventuels rappels trop tardifs des véhicules. M Coppet remet en question la dépendance de l’administration aux informations fournies par les marques, estimant que des contrôles plus stricts sont nécessaires.

Des actions collectives pour réclamer des indemnisations

En France, 1,7 million de véhicules sont touchés par un rappel "stop drive" des airbags défaillants. Des actions collectives visent à cibler les constructeurs pour des dommages corporels ou matériels liés à l’immobilisation des véhicules ou à la perte de leur valeur.

Les airbags Takata responsables d'accidents mortels dans le monde

Les airbags Takata sont responsables d'explosions mortelles ou de graves blessures à cause d'un gaz dégradé, le nitrate d’ammonium. En France, le ministère des transports recense 18 morts et 25 blessés, principalement en outre-mer. Aux États-Unis, les constructeurs automobiles ont versé 1,5 milliard de dollars d’indemnisations aux victimes.