Enquête sur la mort d'Yvan Colonna : Classement sans suite par le parquet de Tarascon

Date de publication

Media file: 01K7F/JJPP6/BA0W2/SZBGM/R987R/0/01K7FJJPP6BA0W2SZBGMR987R0.png

Classement sans suite d'une enquête sur la mort d'Yvan Colonna

Le parquet de Tarascon a décidé de classer sans suite une enquête préliminaire ouverte en 2023 suite au signalement de deux députés concernant l'administration pénitentiaire dans le décès en prison du militant indépendantiste Yvan Colonna. Le procureur de la République de Tarascon a estimé que les éléments n'étaient pas suffisants pour établir des dysfonctionnements.

Pas d'infraction constatée

Le procureur a déclaré que les investigations menées n'ont pas permis d'établir d'infraction de la part de l'administration pénitentiaire. Deux anciens députés avaient signalé des faits potentiellement répréhensibles, mais l'enquête n'a pas confirmé leurs allégations.

Suite de l'enquête judiciaire

Une enquête avait été confiée à la police judiciaire de Marseille, notamment pour vérifier une possible suppression de données informatiques. Cependant, le parquet a annoncé la clôture du dossier en raison du manque de preuves suffisantes pour étayer les accusations. ## Aucune suppression de données dans le logiciel Genesis

M. Gumbau, responsable du logiciel de traitement de données sur les détenus Genesis, affirme qu'il n'y a eu aucune suppression ou malversation des données.

Enquête sur l'agression mortelle de Yvan Colonna

Une surveillante de la maison d'arrêt d'Arles avait signalé à plusieurs reprises avoir reporté dans le logiciel Genesis des faits importants concernant le détenu Franck Elong Abé, l'agresseur de Yvan Colonna. Les ex-députés ont dénoncé des graves défaillances dans l'appréciation de la dangerosité de ce détenu, mais le procureur n'a pas établi de faute particulière de l'administration laissant penser à un futur passage à l'acte.

Décès d'Yvan Colonna à l'hôpital de Marseille

Yvan Colonna, condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, est décédé le 21 mars à l'hôpital de Marseille où il était en coma depuis l'agression.