Emmanuel Macron rejette catégoriquement l'idée d'un label d'État pour les médias

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Emmanuel Macron nie toute intention de créer un "label d’Etat" pour les médias

Lors du conseil des ministres, Emmanuel Macron a catégoriquement nié toute intention de mettre en place un "label d’Etat" pour les médias, contrairement aux accusations portées par des médias de Vincent Bolloré, la droite et l’extrême droite. Le président a également rejeté l'idée d'un éventuel "ministère de la vérité".

Le chef de l'Etat a clairement déclaré que le gouvernement ne s'impliquerait pas dans la création d'un label destiné à la presse. Il a souligné que cette tâche ne faisait pas partie des attributions de l'Etat.

Référence à une initiative de labellisation par des professionnels des médias

Emmanuel Macron avait précédemment évoqué un projet de "label", porté par des professionnels des médias, visant à distinguer les réseaux et sites d'information des plateformes générant des revenus via des publicités personnalisées. Cependant, le président a assuré que ce n'était pas au gouvernement de déterminer ce qui relève de l'information ou non. Il a salué l'initiative de labellisation proposée par l'ONG Reporters sans frontières en collaboration avec la Journalism Trust Initiative. ## Réaction contre le supposé contrôle de l'État sur les médias

La semaine dernière à Mirecourt (Vosges), des critiques ont été émises à l'encontre du président, accusé de vouloir instaurer un "ministère de la vérité".

Controverse autour d'un potentiel "label d'État" pour la presse

Des médias liés à Vincent Bolloré ont relayé ces accusations, provoquant une réaction de la part de personnalités politiques de droite et d'extrême droite. Une pétition contre la création d'un possible "label d'État" pour la presse a ainsi été lancée par Bruno Retailleau et Eric Ciotti.

Défense de la liberté d'expression et de la presse

Les signataires de la pétition dénoncent une atteinte à la liberté de la presse et au pluralisme médiatique en France. Ils affirment que la mise en place d'un tel label constituerait une dérive totalitaire et une menace pour la liberté d'expression.