L'Espagne impose un embargo sur les armes en Israël : une décision politique controversée

Date de publication

Media file: 01K72/PK8DC/SK7AK/EHD9K/5J14R/R/01K72PK8DCSK7AKEHD9K5J14RR.png

Embargo sur l'exportation d'armes en Israël : une décision politique en Espagne

Les députés espagnols ont voté en faveur d'un décret-loi établissant un embargo sur les armes en provenance et à destination d'Israël. Cette mesure a été soutenue par le premier ministre Pedro Sánchez dans le but d'arrêter le génocide à Gaza.

Vote serré et soutien inattendu

Le texte a été adopté par 178 voix contre 169. Le gouvernement minoritaire de M. Sanchez a finalement reçu le soutien des quatre élus du parti d'extrême gauche Podemos, qui avaient initialement laissé planer le doute sur leurs votes. Cette décision a été vivement critiquée par certains membres de l'opposition.

Mesures pour mettre fin au génocide à Gaza

L'embargo sur les armes en provenance et à destination d'Israël est une initiative prise par l'Espagne depuis octobre 2023, selon Pedro Sánchez. Cette mesure s'inscrit dans une série d'actions visant à mettre fin au génocide à Gaza, tel qu'annoncé par le premier ministre le 8 septembre dernier. ## Mesures restrictives imposées par l'Espagne envers Israël

Dans un contexte de tension exacerbée entre Israël et la Palestine, l'Espagne a adopté un décret-loi visant à restreindre les exportations de matériel de défense vers Israël ainsi que leur importation sur le territoire espagnol. Cette décision fait suite à des attaques perpétrées par le Hamas en 2023, ayant provoqué une réaction en chaîne de la part du gouvernement israélien.

Restrictions et exceptions prévues par le texte

Le décret impose une série de mesures d'urgence en faveur de la population palestinienne, telles que l'interdiction des exportations de matériel de défense vers Israël, le blocage des demandes de transit de carburant d'aviation à usage militaire et l'interdiction de la publicité des produits en provenance des colonies illégales. Toutefois, des exceptions pourraient être accordées par le conseil des ministres en cas de préjudice aux intérêts nationaux.

L'Espagne, connue pour son positionnement ferme vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, a décidé de reporter le vote du texte au lendemain de la date anniversaire des attaques du Hamas, afin d'éviter toute confusion. Cette décision a néanmoins suscité des réactions négatives de la part de l'ambassade d'Israël à Madrid, dénonçant une démarche cynique.