Guinée-Bissau : élection présidentielle pour la stabilité
Les Bissau-Guinéens ont commencé à voter pour élire leur prochain président et leur Parlement, dans l'espoir de tourner la page des turbulences politiques. Malgré l'absence du principal parti d'opposition et de son candidat, quelque 860 000 électeurs sont appelés à choisir parmi 12 candidats à la présidentielle.
Enjeu majeur : la stabilité
Les premiers résultats provisoires de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau sont attendus au plus tard jeudi. Le président sortant, Umaro Sissoco Embalo, est favori pour remporter l'élection dès le premier tour, devenant ainsi le premier chef de l'Etat du pays à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme en 1994. ## Présidentielle en Guinée-Bissau : une campagne sous haute surveillance
Dimanche se tiennent les élections présidentielle et législatives en Guinée-Bissau. Le président sortant, Umaro Sissoco Embalo, fait face à son principal adversaire, Fernando Dias, soutenu par le parti d'opposition PAIGC. Ce dernier, ainsi que le chef du parti, Domingos Simoes Pereira, ont été exclus des élections pour des raisons administratives.
Craintes d'irrégularités post-électorales
Malgré une campagne électorale festive, des craintes d'irrégularités subsistent. Lucia Bird, de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, souligne que les problèmes surviennent souvent après les élections en Guinée-Bissau, avec des allégations d'irrégularités comme en 2019.
Sécurité renforcée pour le scrutin
Plus de 6 700 membres des forces de l'ordre, y compris des éléments de la force de stabilisation de la Cedeao, ont été déployés pour assurer la sécurité du scrutin et de l'après-élection. L'espace aérien ainsi que les frontières terrestres et maritimes resteront fermés toute la journée de dimanche pour garantir le bon déroulement du processus électoral.