Les joies de l'éducation sportive
Ah, c'est beau de voir nos chères têtes blondes se dépenser et transpirer dans les gymnases scolaires, n'est-ce pas ? Surtout quand ils ont la chance d'avoir des clubs de sport pour s'y défouler le soir et le week-end ! Car oui, figurez-vous que sur les 28 000 équipements sportifs utilisés par les écoliers, seuls 5 000 sont actuellement ouverts aux associations et aux clubs. Un vrai parcours du combattant pour les sportifs en herbe !
Une priorité nationale
Marie Barsacq, la ministre des sports, a donc décidé qu'il était grand temps d'ouvrir tous les équipements sportifs des établissements scolaires aux clubs de sport d'ici à 2027. Parce que oui, la hausse des inscriptions suite aux Jeux olympiques de 2024, c'est du sérieux. On ne rigole pas avec le sport, hein !
Un effet magique des JO
Et hop, comme par magie, après les JO, le nombre de licenciés a grimpé de 3,8 %. Des chiffres qui font tourner la tête ! Mention spéciale au tennis de table et au badminton, grandes stars de la hausse des inscriptions. Merci Paris-2024, pour cet "effet Jeux" inattendu ! ## On nage en plein délire !
Mais, « malgré les efforts réalisés, plusieurs fédérations sportives ont indiqué que leurs clubs avaient dû refuser de prendre des nouvelles licences faute de créneaux disponibles dans les équipements sportifs habituels », poursuit le ministère. C'est sûr que c'est pas comme si les élèves désertaient les cours d'EPS pour aller bronzer sur la terrasse.
Objectif 100% d'ici 2027 !
Il rappelle qu’en avril dernier, Marie Barsacq et la ministre de l’éducation, Elisabeth Borne, « avaient annoncé leur volonté d’ouvrir plus largement les équipements sportifs des établissements scolaires et d’enseignement supérieur aux clubs et associations sportives, avec une première expérimentation dans huit académies partout en France ». Oui, fini les gymnases poussiéreux, place aux soirées étudiantes endiablées sur le terrain de volley!
Circulaire à venir pour libérer les gymnases !
La circulaire sera signée « dans les prochains jours », a poursuivi la ministre des sports, qui a également déclaré que des discussions seraient menées avec les parties prenantes « pour lever les freins » pouvant subsister, par exemple en termes de sécurité pour les équipements situés à l’intérieur des établissements scolaires et qui ne disposeraient pas d’accès pour le grand public. Ah, enfin, on pourra faire du karaté librement entre deux cours de maths, c'est magnifique!