Mayotte : la ministre de l'Éducation nationale assure que les élèves feront leur rentrée dans les mêmes conditions qu'avant le cyclone
Ah, l'île de Mayotte, où les élèves sont apparemment très patients puisqu'ils vont faire leur rentrée "dans les mêmes conditions qu'avant le cyclone". On ne change pas une équipe qui perd, n'est-ce pas ?
Des "gros progrès" sur l'état du bâti scolaire
Apparemment, Elisabeth Borne a eu un coup de cœur pour l'état du bâti scolaire à Mayotte. Ah, les joies de la visite ministérielle, où tout est très beau, très bien, même quand rien n'est prêt.
Des classes modulaires en attendant que les travaux soient terminés
Des classes modulaires ont été installées en attendant que les travaux soient terminés. Comme ça, les élèves pourront faire leur rentrée dans des conditions optimales. Rien ne vaut une bonne classe préfabriquée pour apprendre l'alphabet, n'est-ce pas ? ## Elisabeth Borne, la magicienne de l'éducation : 90% des élèves pourraient retourner à l'école
Ah, Elisabeth Borne, cette magicienne de l'éducation, déclare que "90 % des élèves pourraient être accueillis à raison de vingt-quatre heures de cours par semaine". C'est sûr que nos enfants sont des héros capables de supporter un tel marathon scolaire ! Quant aux 10 % restants, ils auront droit à une belle grasse matinée avec seulement "dix heures au départ" avant de reprendre le rythme normal. Nos ministres ont le sens de l'humour, c'est bien connu.
Des conditions idéales à l'école de M'Gombani à Mamoudzou :
Lors de sa visite au collège de M’Gombani, Elisabeth Borne a salué les efforts mis en place pour assurer aux élèves les "meilleures conditions possible pour la rentrée". On se demande bien ce que ça peut impliquer dans des établissements surchargés, avec du matériel parfois obsolète et des professeurs surmenés. Mais bon, l'important c'est d'y croire, n'est-ce pas ?
Les enseignants ne sont pas vraiment du même avis :
Ah, ces rabat-joie de syndicats enseignants ! La FCPE 976 refuse de participer à la visite ministérielle, arguant que les établissements "ne sont pas prêts". Et que dire du SNES-FSU et de sa secrétaire générale Sophie Vénétitay, qui déplore le manque de moyens humains et le traitement inégal envers les professeurs ? Mais bon, les élèves ont leur magicienne en chef, qu'ont-ils à se plaindre ?