Le doyen des survivants du camp de Natzweiler-Struthof est décédé à l'âge de 101 ans
Henri Mosson, le doyen des survivants du camp alsacien de Natzweiler-Struthof, seul camp nazi en France, est décédé à l'âge de 101 ans dans la nuit de lundi à mardi à Dijon. Son fils a confirmé la triste nouvelle à l'Agence France-Presse (AFP). Il a été condamné à mort en 1943 à l'âge de 19 ans pour son implication dans la résistance bourguignonne.

Le combat contre la haine en mémoire d'Henri Mosson
Gérard Mosson, le fils d'Henri Mosson, a réagi à la disparition de son père en soulignant son engagement à poursuivre le combat contre toute forme de haine en sa mémoire. L'Association Natzweiler-Struthof, Histoire et mémoire, a également exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux.
Henri Mosson, décédé quelques jours avant son 102e anniversaire, a été déporté au camp de Natzweiler-Struthof après que sa peine de mort a été commuée. Il a été transféré à Dachau en Allemagne avant d'être libéré en avril 1945. Il a par la suite partagé son histoire avec sa famille et dans de nombreuses écoles où il est intervenu. ## Hommage à un résistant de la déportation
Henri Mosson, témoin inlassable et engagé dans la transmission de l'histoire aux jeunes et au grand public, a marqué de nombreuses personnes par son récit poignant. Son engagement l'a toujours guidé, sans jamais succomber à la haine.
Un parcours admirable
Ancien résistant ayant vécu l'horreur de la déportation, Henri Mosson a été honoré par François Rebsamen, président de l'agglomération de Dijon, qui lui a remis la Légion d'honneur lors de son centième anniversaire en janvier 2024. Son histoire restera gravée dans la mémoire de ceux ayant eu la chance de l'écouter et d'apprendre de son expérience.
