Donald Trump en négociation avec l'UE pour des droits de douane en Ecosse

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Donald Trump négocie des droits de douane avec l'UE en Ecosse

Donald Trump, en visite en Ecosse, entame des négociations dimanche avec Ursula von der Leyen, cheffe de la Commission européenne, pour parvenir à un accord sur les droits de douane entre les Etats-Unis et l'Union européenne.

Un accord crucial en vue

Le président américain de 79 ans, engagé dans une politique protectionniste, fixe comme ultimatum le 1er août pour conclure un accord. Il affirme que l'UE ne bénéficiera pas de droits de douane inférieurs à 15% pour ses exportations vers les Etats-Unis. Les discussions devront être validées par les Etats membres de l'UE, qui en débattront prochainement.

Des échanges tendus en vue d'un compromis

Les négociations entre les Etats-Unis et l'UE ont été animées, notamment sur des sujets tels que l'acier, l'automobile et les produits pharmaceutiques. Malgré ces discussions difficiles, Donald Trump se montre confiant quant à la possibilité de parvenir à un accord, tout en se montrant cordial envers Ursula von der Leyen avant leur entretien. ## Nouvelles mesures douanières contre l'Europe par les États-Unis

D'après plusieurs sources européennes, un texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15 % sur les exportations européennes à destination des États-Unis, avec des exemptions sur l'aéronautique ou les spiritueux, mais pas sur le vin. Cela confirmerait l'entrée des échanges transatlantiques dans une nouvelle ère de protectionnisme américain décomplexé.

Une escalade des tensions commerciales entre l'Europe et les États-Unis

Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États-Unis aux marchandises européennes s'élève déjà à près de 15 %, avec une surtaxe de 10 % déjà en place et un taux de 4,8 % préexistant. L'Union européenne fait face à des taxes de 25 % sur les voitures, de 50 % sur l'acier et l'aluminium, ainsi qu'à des droits de douane généraux de 10 %. Un éventuel accord serait donc un moyen de lever l'incertitude qui plane sur le commerce international.

Réponses possibles de l'Europe et des États-Unis

Si Ursula von der Leyen et Donald Trump n'arrivent pas à un accord, l'Union européenne envisage des mesures de rétorsion telles que des taxes sur des produits et des services américains. Des représailles à hauteur de 93 milliards d'euros pourraient être mises en place dès le 7 août. Cette escalade potentielle inquiète quant à l'avenir des relations diplomatiques et économiques entre les deux puissances.