Assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro en Corse : disjonction du cas de Jacques Santoni pour raison médicale
La cour d'assises des Bouches-du-Rhône a décidé de disjoindre le cas de Jacques Santoni, accusé d'être l'instigateur de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro en 2012 à Ajaccio. Cette décision a été prise en raison de l'état de santé de Jacques Santoni, tétraplégique depuis un accident de moto en 2003.

Renvoi du procès pour Jacques Santoni et demande similaire pour André Bacchiolelli
L'expertise médicale a conclu que l'état de santé de Jacques Santoni n'était pas compatible avec une comparution devant la cour d'assises pendant six semaines. La présidente de la cour a annoncé le report de l'affaire à une autre audience uniquement pour Jacques Santoni. Les avocats de la défense d'André Bacchiolelli, accusé d'être le tireur ayant abattu Antoine Sollacaro, ont également plaidé pour le renvoi du procès de leur client. Ils ont souligné l'importance de la présence de M. Santoni pour un débat équitable. ## Opposition des parties civiles et du ministère public à la disjonction
Les avocats des parties civiles, dont la veuve et les enfants d'Antoine Sollacaro, ont fermement contesté la disjonction demandée par M. Santoni. Ils ont accusé ce dernier de chercher à se protéger de manière injuste et choquante.
Le ministère public s'est également opposé à cette disjonction, mettant en avant les recommandations de l'expertise médicale. Celle-ci indiquait que, moyennant quelques aménagements, l'accusé aurait la capacité de comparaître, même s'il devait rester allongé.
L'avocat général a souligné la possibilité d'organiser un procès respectueux des droits de M. Santoni, à condition que ce dernier fasse preuve de courage en se présentant devant la justice.
