Un diplomate congolais pris dans un vaste trafic de cocaïne en Bulgarie

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Un diplomate congolais arrêté en Bulgarie avec plus de 200 kg de cocaïne

Un diplomate congolais, Jean de Dieu Mutebwa Mulumba, a été placé en détention en Bulgarie après avoir été arrêté avec plus de 200 kg de cocaïne dans son véhicule.

Utilisation présumée de son statut diplomatique pour le transport de drogue

Il est soupçonné d'avoir utilisé son statut diplomatique pour transporter de la drogue dans ses valises lors de ses déplacements entre l'Europe de l'Ouest et la Turquie. Selon un procès-verbal consulté par l'Agence France-Presse, il aurait effectué ce trajet à cinq reprises avant son arrestation.

Déclaration du diplomate congolais et de sa compagne

Jean de Dieu Mutebwa Mulumba a déclaré se rendre à Sofia pour faire des achats pour son épouse et prétend ne pas savoir ce qui se trouvait dans les bagages. Sa compagne, une Belge veuve d'un diplomate, a initialement affirmé que les valises contenaient de l'or. ## Arrestation d'un Bulgare de 43 ans et risque de prison pour un trio

Un Bulgare de 43 ans a été arrêté, présenté comme l'organisateur du transport, ainsi que deux complices. Le trio risque jusqu'à vingt ans de prison pour leur implication dans un trafic de drogue bien organisé.

Un mode opératoire bien établi selon le procureur

Le procureur évoque un "modus operandi bien établi" dans cette affaire, avec une cargaison toujours plus lourde au fil de convois passant inaperçus. Les véhicules diplomatiques étaient utilisés car ils ne sont "généralement pas contrôlés", facilitant ainsi le transport de la drogue.

La Bulgarie, un carrefour stratégique pour le trafic de cocaïne

Alors que le marché mondial de cocaïne bat des records, la Bulgarie occupe une position stratégique entre l'Union européenne et la Turquie pour l'acheminement de la marchandise en provenance d'Amérique latine vers les grands ports d'Europe occidentale. Les réseaux de trafic de drogue en Bulgarie ont des racines remontant au temps du communisme, où la production et le trafic de drogue faisaient partie d'une politique d'État. Ces réseaux ont perduré après la chute du régime en 1989.