Sortie controversée d'un détenu narcotrafiquant
Un détenu du quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) a quitté l’établissement pour une permission de sortie « employeur », malgré un avis défavorable du parquet de Béthune. Cette autorisation, confirmée par la cour d’appel de Douai, court jusqu’à 21 heures.

Pas de surveillance lors de la sortie
Le détenu, libérable en 2029, est parti pour un rendez-vous avec un potentiel employeur dans l’agglomération lyonnaise, qu'il devrait rejoindre en TGV depuis Lille. Il s'agit d'une sortie sans escorte, conformément à la décision judiciaire rendue par le juge d'application des peines. Son avocate assure qu'il se rend simplement d'un point A à un point B pour renforcer sa réinsertion, sans escorte ni surveillance. ## Accord de permission de sortie controversé pour un détenu important d'un réseau de trafic de drogue
Une permission de sortie accordée à un détenu, malgré l'avis défavorable du parquet de Béthune et confirmée par la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Douai, est valide jusqu'à 21 heures. Il s'agit de Ouaihid Ben Faïza, 52 ans, un membre clé d'un réseau de trafic de drogue de Seine-Saint-Denis.
Réactions indignées face à la décision de permettre la sortie d'un détenu dangereux
La permission de sortie accordée à un détenu avec un passé criminel suscite l'indignation de syndicats d'agents pénitentiaires. Le ministre de la justice, Gérald Darmanin, envisage de modifier les règles d'application des peines pour les criminels organisés, en instaurant un droit spécifique et un juge spécialisé.
Thomas Vaugrand, secrétaire général du syndicat UFAP UNSA-Justice, a souligné que cette décision ne semblait pas cohérente avec les nouvelles conditions d'isolement imposées aux narcotrafiquants en détention.
