Contamination de bovins par la dermatose dans le Doubs
La préfecture du Doubs a confirmé une contamination à la dermatose nodulaire contagieuse sur quatre bovins d'un troupeau de quatre-vingt-trois bêtes abattues récemment, malgré leur vaccination.

Les autorités ont remarqué des signes de la maladie chez quatre autres bovins, confirmant par des analyses que trois d'entre eux étaient effectivement infectés. Selon la préfecture, le virus était déjà présent dans le troupeau avant la vaccination des animaux.
Des manifestations de protestation contre l'abattage des bêtes ont eu lieu, mais un recours déposé devant le tribunal administratif de Besançon pour protéger le cheptel n'a pas abouti. ## La vaccination tardive soulève des inquiétudes
La cour a souligné que la vaccination du troupeau contre la DNC avait été effectuée trop tard, mettant en danger les élevages environnants. Pour arrêter la propagation de cette maladie, les autorités ont imposé l'abattage de toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.
Réactions contrastées face à l'abattage systématique
La Coordination rurale a fermement condamné l'abattage, qualifiant le principe de précaution appliqué par l'Etat d'extrême. De son côté, la Confédération paysanne a lancé un appel à la mobilisation contre cette politique jugée autoritaire et inefficace.
La ministre de l'agriculture, Annie Genevard, a exprimé sa compréhension pour l'angoisse et la colère des éleveurs tout en défendant sa politique sanitaire. Selon elle, cette politique a permis de lever les restrictions dans certaines zones touchées et elle a rappelé que les symptômes de la DNC peuvent mettre jusqu'à trente jours à se manifester chez un bovin infecté.
