Démission du premier ministre du Népal suite à des manifestations meurtrières
Le premier ministre népalais, Khadga Prasad Sharma Oli, a annoncé sa démission après des manifestations contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption. Ces manifestations ont fait 19 morts et des centaines de blessés dans le pays.
Situation tendue malgré les mesures prises
Suite à ces événements, le premier ministre a ordonné le rétablissement des réseaux sociaux et l'ouverture d'une enquête sur les actions de la police. Malgré ces mesures, la colère de la population n'est pas retombée et des manifestations ont persisté, entraînant la démission de trois ministres.
Discussions en vue pour mettre fin aux violences
Au lendemain des protestations, M. Oli a exprimé sa tristesse face à ces événements tragiques et a annoncé des discussions avec les partis politiques pour trouver une solution et mettre un terme aux violences dans le pays. ## Rétablissement des réseaux sociaux au Népal
Dès mardi matin, la plupart des plateformes de réseaux sociaux étaient à nouveau opérationnelles, confirmant ainsi la levée du blocage décidé la semaine dernière par le ministre de la communication du Népal, Prithvi Subba Gurung.
Manifestations et violences à Katmandou
Lundi matin, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans les rues de Katmandou pour exiger le rétablissement de leurs réseaux sociaux favoris et dénoncer la corruption. La situation a dégénéré lorsque les forces de l'ordre ont empêché le cortège de se rendre au Parlement, entraînant des affrontements violents qui ont causé la mort d'au moins 17 manifestants et blessé plus de 400 personnes.
Réactions internationales
Suite à ces événements, Amnesty International et le bureau des droits de l'homme des Nations unies ont appelé à une enquête indépendante sur l'intervention de la police, exprimant leur choc face aux pertes humaines et aux blessés.