La ministre des comptes publics alerte sur le déficit budgétaire prévu pour 2026
Selon la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, le déficit public devrait atteindre "aux alentours de 5 %" du PIB en 2026, malgré l'objectif gouvernemental fixé à 4,7 %. Elle souligne l'importance de réaliser les efforts nécessaires dès l'année prochaine pour éviter des conséquences sur le long terme.
Nécessité de contrôler la dette pour limiter les charges d'intérêt

Amélie de Montchalin met en garde contre l'augmentation de la dette, soulignant que celle-ci génère des charges d'intérêt considérables, estimées à 74 milliards d'euros en 2026. Elle appelle les députés à prendre des mesures dès maintenant pour éviter que le déficit ne continue de croître, rappelant que cette situation ne pourra pas se résoudre d'elle-même.
Objectif gouvernemental de ramener le déficit à 4,7 % du PIB
Le gouvernement maintient son objectif de ramener le déficit public à 4,7 % du PIB en 2026, malgré les prévisions actuelles. Amélie de Montchalin insiste sur l'importance de respecter cet objectif pour assurer la stabilité financière du pays et limiter l'impact sur l'économie à long terme. ## Budget de la Sécurité sociale : un déficit largement dépassé
Le budget de la Sécurité sociale affiche un déficit qui dépasse largement l'objectif initial de 17,5 milliards d'euros fixé par le gouvernement. Selon le ministre du travail, Jean-Pierre Farandou, ce déficit serait supérieur à 24 milliards d'euros, une estimation également partagée par les services de l'Assemblée et du Sénat.
Suppression de l'article sur le gel des pensions de retraite
L'Assemblée nationale a récemment supprimé l'article prévoyant le gel des pensions de retraite et des prestations sociales, qui représentait 3,6 milliards d'euros d'économies. Malgré des débats serrés, aucun vote sur l'ensemble du texte n'a pu être organisé faute de temps, suscitant des interrogations sur une éventuelle stratégie du gouvernement.
Ministre contre les rumeurs de complotisme
La ministre de la Sécurité sociale a vigoureusement réfuté les rumeurs de complotisme et d'intox visant à retarder les débats. Elle assure qu'aucune ordonnance n'est en cours d'écriture à Bercy et exprime son espoir de parvenir à un compromis malgré les délais serrés.
