Scandale à Fréjus : David Rachline démissionne du RN suite à des accusations de corruption

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Démission de David Rachline du poste de vice-président du Rassemblement national

Le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé sa démission de son poste de vice-président du Rassemblement national (RN), suite à la confirmation par le parti d'extrême droite qu'il ne représentera pas ses couleurs lors des élections municipales de mars 2026.

David Rachline a justifié sa décision en expliquant qu'il avait choisi de se mettre en retrait de ses fonctions opérationnelles pour éviter que les accusations médiatiques portées contre lui nuisent à la dynamique du RN. Il a cependant affirmé qu'il resterait membre du parti et fidèle aux idées qu'il défend depuis son adolescence.

Marine Le Pen a également indiqué ne pas souhaiter que David Rachline reste vice-président du parti, mettant ainsi un terme à leur collaboration étroite. David Rachline, qui a commencé sa carrière politique très jeune, a occupé plusieurs postes au sein du RN, dont celui de directeur de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2017. ## Affaire de corruption à Fréjus : les liens se distendent

Les liens entre la journaliste Camille Vigogne Le Coat et le maire de Fréjus, M Rachline, se sont distendus après la publication du livre "Les Rapaces" en fin d'année 2023.

Enquêtes en cours et perquisitions

Suite aux accusations de la journaliste concernant des marchés truqués et des arrangements avec un entrepreneur local, M Rachline a intenté une action en justice. Cependant, il est lui-même sous le coup d'une enquête pour corruption. Des perquisitions ont eu lieu en mars à la mairie et chez des entrepreneurs dans le cadre de cette affaire.

Affaire de prise illégale d'intérêts

Le tribunal correctionnel de Draguignan se prononcera le 27 janvier sur une affaire de prise illégale d'intérêts impliquant le maire de Fréjus. Il est accusé de ne pas être sorti pendant des délibérations du conseil municipal concernant ses nominations à la tête de deux sociétés d'économie mixte. Le parquet a requis une amende de 10 000 euros et suggéré une peine complémentaire d'inéligibilité avec sursis en cas de condamnation.