Tour de Romandie féminin : ces équipes cyclistes refusent d'être suivies comme des criminels en cavale

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Cyclisme : cinq équipes disqualifiées du Tour de Romandie féminin pour avoir refusé des traceurs GPS

Ah le cyclisme, ce sport où la triche et la polémique sont parfois aussi présentes que les cyclistes eux-mêmes. Et cette semaine, cinq équipes ont été disqualifiées du Tour de Romandie féminin pour avoir refusé des traceurs GPS. Rien que ça !

Une question de sécurité... ou de Big Brother ?

Les autorités de l'Union cycliste internationale ont décidé de prendre cette mesure pour renforcer la sécurité des coureuses, après la mort tragique d'une jeune cycliste. Mais les équipes n'ont pas vu cela d'un bon œil et ont refusé que leurs coureuses soient traquées comme des criminels en cavale.

Quand la technologie s'invite sur la selle

Le traceur GPS, un dispositif en phase de test, a pour but d'assurer un suivi constant des coureuses pendant la course. De quoi garantir une intervention rapide en cas d'incident. Et on peut dire que les équipes ont eu une réaction épique face à cette initiative. Après tout, pourquoi ne pas équiper les vélos de caméras de surveillance tant qu'on y est ? ## Des champions du monde équipés de GPS pour éviter les disparitions mystérieuses

Le procédé sera également testé lors des championnats du monde de Kigali (Rwanda), du 21 au 28 septembre (tous les coureurs seront alors équipés d’un tel appareil). En espérant éviter les disparitions mystérieuses, n'est-ce pas ?

La sécurité des coureurs ou la flemme de bricoler un bidule GPS ?

Pour justifier leur refus de porter le traceur GPS, Visma-Lease a Bike et les quatre formations exclues (Lidl-Trek, Canyon-Sram, EF Education-Oatly et Picnic PostNL) ont publié le même texte sur leurs réseaux sociaux ou leur site officiel, intitulé « L’UCI ne parvient pas à confirmer la demande de clarification des règles malgré la coopération du système de suivi des équipes ». Ah oui, on est tous prêts à bricoler un GPS en pleine course, c'est sûr !

Les cinq équipes estiment en outre que « l’UCI était libre de sélectionner une coureuse et d’installer le dispositif sous sa propre responsabilité s’il estimait être en droit de le faire ». Bien sûr, on peut tous laisser l'UCI jouer au bricoleur avec nos vélos, ça va de soi.