Le cycle de l'eau perturbé : des déluges aux sécheresses, quel avenir pour notre planète ?

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Perturbations extrêmes dans le cycle de l'eau

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) constate des perturbations de plus en plus extrêmes dans le cycle de l'eau, oscillant entre déluges et sécheresses.

Des conditions climatiques anormales

En 2024, pour la troisième année consécutive, les régions glaciaires ont subi une fonte généralisée. Seul un tiers des bassins hydrographiques ont connu des conditions de débit normales au cours des six dernières années.

Répercussions importantes

Les répercussions de ces perturbations extrêmes sur les vies et les moyens de subsistance sont de plus en plus importantes, selon la secrétaire générale de l'OMM, Celeste Saulo. ## Bilan alarmant des pertes massives d'eau en 2024

En 2024, une quantité impressionnante de 450 gigatonnes d'eau a été perdue, équivalant à un énorme bloc de glace de 7 km de haut, 7 km de large et 7 km de long, ou de quoi remplir 180 millions de piscines olympiques. Cette perte contribue à une augmentation d'environ 1,2 mm du niveau de la mer en une seule année, créant ainsi un risque accru d'inondations pour des centaines de millions d'habitants des zones côtières.

Impact des événements climatiques extrêmes sur différentes régions

La région tropicale de l'Afrique a été particulièrement touchée en 2024 par des précipitations exceptionnellement fortes, ayant entraîné environ 2 500 décès et le déplacement de 4 millions de personnes. L'Europe a également subi ses pires inondations depuis 2013, tandis que l'Asie et le Pacifique ont été confrontés à des précipitations record et des cyclones tropicaux ayant causé plus de 1 000 décès, selon l'OMM.

Perturbations croissantes du cycle hydrologique mondial

Au cours des six dernières années, seuls environ un tiers des bassins hydrographiques ont connu des conditions de débit normales par rapport à la moyenne de la période 1991-2020. Les deux tiers restants ont souffert de pénuries ou d'excès d'eau, révélant un cycle hydrologique de plus en plus perturbé. Selon l'ONU, 3,6 milliards de personnes ont un accès insuffisant à l'eau pendant au moins un mois par an, un chiffre qui devrait dépasser 5 milliards d'ici à 2050.