Des demandes de peines sévères dans le procès de cyberharcèlement visant Brigitte Macron: jusqu'à 12 mois de prison avec sursis et amendes de 8 000 euros requis

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Des réquisitions de peines avec sursis et amendes dans le cadre d'un procès de cyberharcèlement

Des peines de prison de trois à douze mois avec sursis et des amendes pouvant atteindre 8 000 euros ont été demandées, mardi à Paris, à l'encontre de dix personnes jugées pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron. Les prévenus ont diffusé de fausses informations la concernant, la décrivant comme une personne transgenre et affirmant qu'elle était en réalité son frère Jean-Michel Trogneux.

L'accusation pointe du doigt les principaux instigateurs

Parmi les accusés, Amandine Roy, Bertrand Scholler et Aurélien Poirson-Atlan se retrouvent particulièrement visés par les réquisitions. Selon le procureur, ils sont considérés comme les «instigateurs» de ces fausses informations diffusées pour cyberharceler Brigitte Macron.

Les déclarations de la fille de Brigitte Macron au tribunal

La fille de Brigitte Macron a dénoncé une dégradation de la santé de sa mère due à ce cyberharcèlement lors de son passage au tribunal. Elle a expliqué que l'épouse du président de la République doit sans cesse faire attention à son image publique, par peur de voir celle-ci détournée. La fille de Brigitte Macron a également souligné l'impact que ces attaques avaient sur la santé physique et mentale de sa mère, ainsi que sur ses petits-enfants. ## Affaire de diffamation envers Brigitte Macron

Lundi, plusieurs prévenus ont exprimé leur surprise d’avoir à répondre de publications « satiriques », relevant selon eux de la liberté d’expression.

La médium Delphine J, connue sous le pseudonyme d’Amandine Roy, a souhaité exercer son droit au silence à la barre, expliquant qu’elle s’était déjà longuement « exprimée ».

Condamnée en première instance en septembre 2024 pour diffamation envers Brigitte Macron et son frère, elle a été relaxée en appel le 10 juillet.