L'opposition massive au gel du barème de la CSG par l'Assemblée nationale
L'Assemblée nationale a rejeté massivement, avec 234 voix contre 61, la proposition du gouvernement de geler le barème de la contribution sociale généralisée (CSG). Cette mesure controversée a été critiquée par plusieurs partis politiques, y voyant une disposition jugée injuste.
Un article du PLFSS 2026 critiqué pour son impact sur certains revenus

La CSG, principale source de financement de la protection sociale, consiste à prélever sur les salaires, les retraites et les revenus du capital. L'article du projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2026 du gouvernement prévoyait un gel du barème de la CSG, entraînant une hausse automatique pour certains bénéficiaires de revenus tels que les pensions de retraite et les allocations de chômage.
Une mesure contestée et violemment décriée par les oppositions
Cette décision a été vivement contestée par l'opposition, qualifiant cette mesure d'injuste et pointant du doigt l'impact disproportionné sur les citoyens les plus fragiles. Après un débat houleux, les députés se sont prononcés en faveur de la suppression de cet article, mettant ainsi fin à une proposition gouvernementale fortement critiquée. ## Réforme fiscale controversée
Une réforme fiscale proposée par le gouvernement suscite de vives réactions au sein de l'opposition. Cette mesure, qui devrait rapporter environ 300 millions d'euros en 2026, entraînerait une augmentation de l'impôt pour certains retraités et travailleurs précaires. Par exemple, un retraité touchant une pension mensuelle de 2 700 euros brut verrait son imposition augmenter de 46 euros par mois, selon les estimations officielles.
Contestation et réactions
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains parlent d'une "hausse déguisée pour les retraités modestes et les travailleurs précaires", tandis que d'autres dénoncent "une attaque directe au pouvoir d'achat des Françaises et des Français". Malgré les critiques, le rapporteur général propose de réduire l'impact de la mesure plutôt que de l'abandonner complètement, soulignant qu'elle ne toucherait que ceux changeant de tranche d'imposition et non l'ensemble des retraités ou des chômeurs.
Evolution des débats
Par ailleurs, un autre article du texte prévoit le gel des pensions de retraite et des minimums sociaux, ainsi qu'une sous-indexation à long terme des pensions. Face à la pression des parlementaires, le premier ministre s'est dit prêt à revoir cette mesure. Les débats à l'Assemblée nationale concernant le budget de la Sécurité sociale devraient se prolonger jusqu'au mercredi 12 novembre, jour du vote solennel.
