La CPI refuse la libération provisoire de Rodrigo Duterte
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté une demande de libération pour raisons médicales de l'ancien président philippin, Rodrigo Duterte, impliqué dans des crimes contre l'humanité liés à sa "guerre contre la drogue". La défense avait avancé des arguments médicaux, mais la CPI a estimé que la détention de Duterte était nécessaire en raison des risques identifiés.
Risques de fuite et d'influence sur les témoins

La juge Luz del Carmen Ibañez Carranza a déclaré que la détention de Duterte était indispensable car les conditions de libération proposées n'étaient pas suffisantes pour atténuer les risques de fuite et d'influence sur les témoins. En octobre, les juges de la CPI avaient déjà souligné ces risques, justifiant le maintien en détention de l'ancien président philippin. ## L'affaire M Duterte : les raisons de la Cour
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré que les raisons avancées par la défense l'emportaient sur les problèmes médicaux de l'homme de 80 ans, M Duterte.
L'arrestation et la détention
M Duterte a été arrêté à Manille le 11 mars, transféré aux Pays-Bas le même soir et est actuellement détenu à la prison de Scheveningen, à La Haye. Lors de sa première audience par liaison vidéo, il était apparu très affaibli, parlant à peine.
Les accusations portées
Les accusations contre M Duterte découlent de sa campagne contre les consommateurs et trafiquants de drogue, accusée d'avoir causé des milliers de morts. La CPI doit encore déterminer si ses problèmes de santé le rendent inapte à être jugé lors d'un procès.
